Alors ça y est, l’Euro 2016 a commencé. L’occasion de revenir sur l’une des pièces maîtresses du jeu de gestion footballistique sur Game Boy Color, réalisé avec la complicité de Guy Roux, personnage charismatique et truculent.
Il fut un temps où les jeux vidéo portables ne fonctionnaient pas avec des piles, mais avec l’énergie solaire. C’était compliqué pour y jouer la nuit sous la couette, mais cela a un avantage : pouvoir y rejouer trente-trois ans plus tard.
Mise à jour 11/01/2016 : le service s’est arrêté. Divers problèmes notamment financiers et de santé ont contraint la famille à fermer My Retro Game Box.
Article original de juillet 2015 : Il y en a pour tous les goûts : le thé, le maquillage, les objets geek, le vin… Le système des box, sortes de pochettes surprises pour adulte que l’on reçoit directement chez soi, a le vent en poupe. Avec toutes ces thématiques proposées, il n’en manquait plus qu’une pour les jeux vidéo. Elle existe depuis le début de l’année : My Retro Game Box.
Les parisiens de Delphine Software ont, au cours des années quatre-vingt-dix, contribué à l’expansion de l’aura de la création vidéoludique française avec notamment la série des jeux Flashback. Bon, ils ont aussi créé ShaqFu que l’on préférera oublier, mais si je cause du studio aujourd’hui c’est pour évoquer un jeu bien plus rapide et vrombissant que ShaqFu : Moto Racer.
Adapter un classique du jeu d’arcade sur console de salon, ça sonne tellement nineties. C’est au début des années 90, lors de l’âge d’or des bornes d’arcade, et que les éditeurs sortaient à la pelle des adaptations plus ou moins réussies, qu’Acclaim pondait l’adaptation du shoot Smash TV, sur Super Nintendo comme son nom l’indique. Retour en 1999, quand les gens s’entre-tuaient pour des grille-pain.
Il est toujours sensible de parler des jeux qui peuvent avoir bercé une partie de son enfance ou de ses jeunes années, car cela reste purement subjectif et n’intéresse pas forcément grand monde. Malgré tout, j’ai eu une envie irrésistible de parler d’un jeu qui m’a conforté dans ma grande affection du shoot ’em up sorti sur Game Boy Advance en 2003. Vous avez déjà lu le titre, il s’agit d’Iridion II, et putain, ça fait onze ans.
Pendant toute mon enfance – et même bien après, inutile de le nier – la vision de Donkey Kong Country sur Super Nintendo a provoqué en moi des remous de nostalgie absolument étonnants. En effet, si le souvenir de cette époque me traverse encore l’esprit, je n’ai pourtant jamais eu en ma possession ladite console ni ladite cartouche.
Ce n’est que près de 20 ans après la sortie du jeu que j’ai pu rejoindre le club des heureux joueurs de Donkey Kong Country dans sa console d’origine. Le plaisir d’enficher la cartouche, de prendre la manette en main. Mais pourquoi ce jeu semble t-il aussi incroyable à mes yeux, et aux yeux de l’Histoire même du jeu vidéo ?